Passeurs d'HistoireS

Passeurs d'Histoires

Ecole libre de BeaulieusartFontaine-l'Evêque

Nous sommes les élèves de 5ème et de 6ème années primaires de l'Ecole libre de Beaulieusart à Fontaine-l'Evêque. Pour ne jamais oublier le combat de nos ainés, nous avons recherché des objets et des moments de vie qui ont appartenus à un membre de notre famille durant la seconde guerre mondiale.

Passeurs d'Histoires

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Objets

Récits de vie

A partir des objets trouvés, nous avons imaginé la vie qu'ils auraient pu vivre. Certains faits sont réels, d'autres imaginaires.

Suite aux témoignages oraux de nos parents, nos grands-parents,..., nous avons écrit le récit d'un membre de notre famille. Certains éléments peuvent être romancés.

Partons à leur rencontre

Partons à leur découverte

N'hésitez pas à cliquer sur les photos!

N'hésitez pas à cliquer sur les photos!

Récits de vie

6. Marcel Urbain

1. Joseph Dohm

7. Saleh Tolba

2. Lucien Bal

8. Mariette Depoorter

3. Marceau Hellin

9. Marcel Lecocq

4. Aline Boschi

10. Brahim El Aroubi

11. Josef (soldat allemand imaginaire)

5. Medhi Souilah

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Joseph Dohm

Le 9 juin 1944, je rentre dans la clandestinité. D'abord, chez des voisins, ensuite, dans la maison familiale. Durant 15 mois, je vivrai caché. Ma famille construit même une cache derrière une armoire.Lors de la libération, je peux enfin sortir. Une voisine m'avoue qu'elle avait aperçu la fumée de ma pipe qui sortait de la fenêtre du grenier. Heueusement, elle s'est tue. Plus tard, je reçois la médaille du réfractaire. (Adeline, 38 ans, petite-fille de Joseph Dohm)

Moi, je suis Joseph Dohm. Je suis né le 29 août 1925 à Welkenraedt, ville belge qui se trouve à la frontière allemande. Au début de la guerre, Welkenraedt est annexé à l' Allemagne. Le 2 juin 1943, je reçois un ordre d'appel pour l'incorporation à la Werhmacht. Mon coeur est belge et jamais, je ne combattrai pour les Allemands.

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bombardent. Moi, du haut de mes 7ans, je ne sais pas quoi faire! Mais heureusement, ce n’est pas le village où j’habite qu’ils visent. Je vois le bombardement ainsi qu’une fumée noire sortir des avions. Je tremble de peur. Je pense à tous ces morts. Je suis là, dans la cour de ma grand-mère sans bouger. Ma grand-mère se réveille, arrive à mes côtés et me dit: -Viens près de moi, ma chérie. (Maé, 11 ans, arrière-petite- fille d' Aline)

Aline Boschi

Bonjour, je m’appelle Aline, je suis née en 1933. J’ai 7 ans quand commence la seconde guerre mondiale. J’ai vécu celle-ci avec mes parents. J’ai d’ailleurs une petite histoire parmi tant d’autres à vous raconter. Je suis chez ma grand-mère. Ce matin, elle dort encore quand je suis sortie. Là, j’entends un bruit très désagréable. Je regarde dans le ciel. Je vois des avions qui

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Les Allemands veulent que je joue de l'accordéon mais je refuse. Pour me punir, ils me coupent la main droite. J'ai vécu avec ce handicap le reste de ma vie, je suis mort à l'âge de 59 ans. (Jùlia, 10 ans, Marceau Hellin est mon arrière-arrière-grand-père)

Marceau Hellin

Je suis né le 1er novembre 1920 et je m'appelle Marceau Hellin. Je suis accordéoniste et fils de forain. Je suis d'origine gitane. Mon papa est Français et ma maman Allemande. Pendant la guerre, je suis déporté politique. Mes parents sont transférés dans un camp de concentration. Ils doivent travailler très dur.

Marceau Hellin à l'age de 18 ans

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En Autriche, c’est l’enfer.Je me fais torturer par les soldats allemands. J’ai faim et j’ai soif. Je dois tuer des vaches pour eux et d’autres animaux. Aujourd’hui, c’est la fin de la guerre. Les Américains nous donnent des chips: trop de chance! Je ne sais pas si elles sont au paprika ou au sel. Je suis mort, mais sur ma tombe, vous pouvez voir ma belle plaque de prisonnier de guerre. (Aboubakr, 10ans, arrière-petit-fils par alliance de Lucien Bal)

Lucien Bal

Je suis Lucien Bal, j’ai 17 ans. Le lendemain de mon mariage, je deviens prisonnier de guerre en Autriche. En voici la raison: je travaille pour les chemins de fer belges et les Allemands m’obligent à travailler pour eux mais je refuse!Pour aller jusqu’en Autriche, je dois marcher des kilomètres dans des conditions difficiles: la faim, la soif et le froid.

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Durant la période où je combats, ma chère épouse Aicha accouche d 'un petit garçon prénommé Rachid. Je ne connaitrai pas Rachid , car je suis mort au combat. Je ne verrai plus ni mon épouse ni ma famille et Rachid ne me connaîtra jamais . (Nayla , 11 ans arrière-arrière-petite-fille de Medhi)

Medhi Souilah

Je m'appelle Souilah Mehdi, j'ai 25 ans. J'habite Taza, une ville qui se trouve au nord du Maroc. Je suis marié à Aicha .Je suis appelé à aller combattre en France pour la guerre 40-45. Je quitte mon épouse ainsi que ma famille. La France est en guerre contre l'Allemagne. .

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Saleh Tolba

Mais j'y perds mes deux frères : ils sont contraints de s'engager dans l'armée française. C'est ce qu'on appelle "les troupes coloniales" ou aussi "indigènes". Ils ont combattu avec courage et tombent en tant que martyrs. Ils sont enterrés en France.

Bonjour, je m'appelle Saleh, j'habite à Settat au Maroc, colonie française pendant la deuxième guerre mondiale. Je suis l'arrière-arrière-grand-père de Yassine. Cette guerre est pénible pour moi même si je n'y participe pas.

(Yassine, 11 ans, arrière-arrière-petit-fils de Saleh Tolba)

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Marcel Urbain

Les avions décollaient donc et après, à 50 mètres du sol, ils tombaient par terre. Vous imaginez les dégâts que j ai pu provoquer? Malheureusement, je suis décédé en 2015. (Gabriel,11 ans, arrière-petit-fils de Marcel.)

Je m appelle Urbain Marcel. Je suis né le 16 février 1924. Durant la guerre, je deviens un soldat du 5ème bataillon d'infanterie. Les Allemands m'attrapent et je suis fait prisonnier. Pourquoi m' ont-ils capturé ? Parce que je coupais, dans les avions, les câbles qui leur donnent de la puissance.

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Mariette Depoorter

Nous devons les laisser là. Durant notre fuite, dès que nous entendons des bruits d'avions, nous nous cachons dans les fossés qui sont au bord du chemin. De voir tous ces morts est très pénible. En France, nous habitons dans un camp de réfugiés. (Lina,11 ans, Mariette est la maman de ma Mamou)

Je vais vous raconter mon histoire.J'habite à Leval-Trahegnies, j'ai 12 ans. Aujourd'hui, on va fuir en France à pied. Vous vous imaginez? C'est épuisant. En route, des avions allemands passent au-dessus de la colonne de civils qui fuient la guerre. Et là, ils tirent. Il y a plein de morts sur les trottoirs.

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Josef

Ils nous ont mis en prison pendant des jours, jusqu'à l’armistice, où nous sommes libérés et nous pouvons ainsi retrouver notre pays et notre famille. (Enaël,12 ans, habitante de Fontaine-l'Evêque)

Bonjour je m’appelle Josef. Je suis un soldat allemand. Nous sommes sur le chemin du retour pour L’Allemagne. Mais, mon coéquipier et moi avons une idée : nous allons aller sur le terril de Fontaine-l’Evêque car c’est une cachette pour nous. Nous y sommes arrivés et nous voyons les Belges applaudir et fêter la fin de la guerre. Ooh, Non ! On entend des balles crépiter autour de nous. Et là, que voyons-nous? Des résistants montent sur le terril. Nous ne savons pas nous cacher. Quand nous avons voulu nous enfuir, les résistants nous ont vus et nous ont attrapés !!

Enterrement des victimes de la bataille du terril

Jour de la libération

Photos tirées du site internet de la ville de Fontaine-l'Evêque

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Bien sûr, j’étais contre les Allemands. Après quelques années, la guerre s’est terminée. Hourra! On a gagné contre les Allemands! (Mathilda, 10ans, arrière-petite-fille de Marcel Lecocq)

Marcel Lecocq

Bonjour ,moi, je suis Marcel Lecocq .Je suis né le 1er mai 1917. Je suis décédé en 1966. J’ai eu 7enfants, un de mes enfants s’appelle Bernard. Bernard est né au début de la guerre, le 13 septembre 1941. Pendant la guerre 1940-1945, j’ai failli mourir à cause des Allemands. Alors, j’ai laissé une trace sur un sac militaire . J’ai écrit: "Je reviens de l’enfer!". J’ai eu beaucoup de chance car je n'y suis pas mort.

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A la fin de la guerre, avant de retourner au Maroc, je décide de rester en Allemagne. J’y rencontre ma future épouse.Nous aurons un fille . Aujourd’hui, je suis décédé mais je suis heureux que Narjisse vous raconte mon histoire et vous la partage. (Narjisse Rouas 11ans, arrière-petite-nièce de Brahim El Aroubi )

Brahim El Aroubi

Je m’appelle Brahim, j’habite au Maroc. Mais comme le Maroc est sous protectorat français, je fais partie des soldats de l’armée française. Quand la guerre commence, j’ai 42 ans. Pendant la guerre, je combats en Allemagne. Je suis en 1ère ligne. J’ai très peur car je vois beaucoup de gens mourir. Moi, heureusement et avec beaucoup de chance, je ne suis pas mort même si je reçois une balle à l’oreille.

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Objets

1. Carnet de poésies

5. Casque allemand

2. Médaille

6. Casque anglais

3. Carnet sanitaire

7. Sac à dos

4. Carnet militaire

8. Papier de validation

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Carnet de poésies

Moi, je suis un carnet de poésie. Pendant la seconde guerre mondiale, la famille Maréchal cache 2 jeunes hommes: ce sont des réfractaires. L'un deux se prénomme Joseph Maréchal.Pour occuper leur temps, ils vont écrire au fil de mes pages la vie d'une des filles de la maison (Josephine Maréchal).

Patiemment, ils vont me décorer, coller des photos, dessiner de belles enluminures. (Adeline, 38 ans, petite-fille de Josephine Maréchal)

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Médaille

« Ce matin, nous sommes en 1943, et nous sommes en pleine seconde guerre mondiale. Mon maître, Marcel Laurent, un soldat belge a malheureusement été attrapé par les Allemands. Il est maintenant dans un bateau qui doit l’emmener dans un camp de prisonniers. Un peu plus tard, ce bateau a heurté un rocher et a coulé.

Bonjour, je suis une médaille. Pour l’instant, je vis dans une boîte bien au chaud qui est dans un grenier. Certes, je suis un peu vieille et rouillée car j’ai beaucoup voyagé… Pffff !! Mais bon, voyons le bon côté des choses, aujourd’hui, je ne suis pas perdue. Je vis chez l’arrière-petite-fille de mon maître. Quelle histoire !!! D’ailleurs, je vais vous la raconter mon histoire….

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Médaille (suite)

Rendez-vous compte ??? Incroyable !! Aujourd’hui, je suis heureuse de vous raconter mon histoire bien que mon maître soit décédé. J’espère que celle-ci sera racontée encore et encore, … Merci de m’avoir écoutée. (Nella, 11 ans, arrière-petite-fille de Marcel Laurent, maître de la médaille)

Il y a des survivants, dont mon maître, ils sont un peu blessés. Ceux-ci sont alors emmenés vers une infirmerie. Là-bas, une infirmière très gentille a aidé mon maître à s’échapper, j’ignore comment !! Et il a su rejoindre ses amis, les résistants ! Ouf !! ». Quelques mois plus tard, il m’a reçu, moi, la seule, l’unique, la vraie médaille, la médaille de Combattant Militaire.

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Carnet sanitaire

Je suis présenté aux médecins à chaque consultation médicale. Je suis un peu comme votre carnet ONE actuel qui reprend ce genre d’informations depuis votre naissance. J’espère que vous conserverez votre carnet comme j’ai été conservé. Je vous informe que j’ai plus de 80 ans… (Giuliano, 11 ans, arrière-petit-fils de Raoul Carlier)

Bonjour, je suis le carnet médical de l’armée belge de Monsieur Raoul Carlier. J’ai pour but de réunir les différentes données médicales du militaire (taille, poids, vue, ….).Toutes les indications mentionnées sont d’une importance capitale tant pour les médecins que pour le soldat. Raoul Carlier doit absolument me conserver pendant son service militaire, l’appel aux ordres ou dans la vie civile. Je suis sa mémoire médicale !

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Carnet militaire

Aujourd’hui, les arrières-petits-enfants de Raoul me découvrent et sont impressionnés par mon histoire avec celui-ci. Je l’ai accompagné dans plusieurs aventures durant la deuxième guerre mondiale ! Je peux vous en expliquer une. "Un jour, nous nous sommes cachés dans une minuscule pièce toute sombre. Il n’y avait pas de lumières, juste des réserves de nourriture : pain et eau. Il y avait un bruit assourdissant à l’extérieur. Raoul avait peur et froid. Il me serrait très fort dans ses bras.

Bonjour, je suis un carnet mais pas n’importe lequel...Je suis le carnet militaire de Raoul Carlier. Je lui indique le regroupement des troupes militaires et plus précisément l’endroit où il doit se rendre. Je suis né en 1940 et j’ai aujourd’hui 80 ans. Raoul Carlier est depuis décédé mais par chance, je suis conservé en bonne état par sa fille, Nicole.

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Carnet militaire (suite)

Après plusieurs jours, des copains à lui sont arrivés et nous ont sortis de là. Raoul était soulagé et moi aussi!" Ce fut une expérience traumatisante pour Raoul et moi. Nous ne sommes, du coup, plus partis en mission.

Depuis mes aventures avec Raoul, je suis bien sagement posé dans une boite à souvenir et me préserve pour les nouvelles générations à venir. (Diego, 11 ans, arrière-petit-fils de Raoul Carlier)

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Casque allemand

Bonjour, Je suis un casque allemand. J’en ai marre de la guerre, de voir tous ces morts et tous ces blessés. Je me dis que ça ne va jamais s’arrêter. Les Belges et les Allemands n’arrêtent pas de se tuer et de se blesser. Vous savez, j’ai vu des choses horribles, tellement horribles que je ne peux pas raconter toutes ces choses. Mais un jour, on m’a annoncé que la guerre est finie. Hourra ! Vive la liberté !

(Romy, 10 ans, casque retrouvé dans la maison de mes grands-parents maternels lors de l'achat de celle-ci en 1977)

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Sac à dos

Je suis bousculé toute la journée, et on n’arrête pas de me traîner par terre et dans la boue. Je suis sale et déchiré, on m'a abîmé ! Ce n’est pas facile d’être un sac à dos en période de guerre. (Victoria, 11 ans, objet, choisi parmi ceux apportés en classe)

Bonjour, je suis un sac à dos, on m’a donné à un soldat belge. Vous savez, je suis sur le dos de mon maître, toute la journée, et je ne suis pas très léger ! Je ne vois pas de belles choses d’où je suis. Je vois des gens mourir, c’est affreux ! Il y a en moi, une gourde en métal, de la nourriture, un poignard, des grenades, une lampe, un briquet et une photo de famille.

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Papier de validation

Mes frères et moi consistons à être une preuve et un souvenir que notre propriétaire a fait la guerre. Heureusement, Léon Stilmant n’est pas décédé pendant la guerre ! (Nino,10 ans)

Bonjour, Je suis le papier de validation de la guerre. J’ai plein de frères. Les chefs de l’armée nous donnent aux soldats qui ont combattu. Moi, je suis donné à Léon Stilmant après la guerre.

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Casque anglais

Aujourd' hui, je suis tout rouillé, tout vieillot. Je devais être exposé à la bibliothèque de Fontaine - L'Evêque. Malheureusement, le covid-19 en a décidé autrement! (Luca 11 ans, objet choisi parmi ceux apportés en classe)

Bonjour, Je suis un casque anglais. J'ai été donné à Andrew pour participer à la guerre 40-45. Durant cette guerre , j'ai vu des coups de fusils, des bombes et heureusement, je ne me suis pas retrouvé troué comme certains de mes camarades.

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Merci!