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les lois ferry
virginie_a.david
Created on March 25, 2020
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Transcript
Le temps de la République
L'école primaire au temps de Jules Ferry
V. DAVID
L'école avant la IIIe république
La chronologie depuis la Révolution
1870
1815
1830
1804
1852
1848
IIe République
III République
1ère République
1er Empire
IIe Empire
Monarchie de Juillet
Restauration
Les enfants au travail
Avant 1880, de nombreux enfants travaillent pour ramener de l'argent à leur famille. Ils travaillent dans les mines, les ateliers, les usines. Ce sont des travaux dangereux et difficiles. Ils ne vont pas à l'école. Seuls les garçons issus de la bourgeoisie ou fortunés bénéficient d'une instruction et vont à l'école.
+info
L'évolution des mentalités mais encore une grande place de la religion
Sous la Restauration, Louis XVIII demande à chaque commune d'offrir une instruction gratuite à tous les enfants, même aux plus pauvres. L'instituteur est alors placé sous la surveillance du prêtre du village.
Condorcet recommande en 1791 un enseignement gratuit et laïc.
En 1833, la loi Guizot oblige les communes de plus de 500 habitants à entretenir une école de garçons et à employer un instituteur.
En 1850, la loi Falloux rappelle l'importance de l’éducation religieuse dans l'enseignement et rend obligatoire l'ouverture d'une école pour filles dans les communes de plus de 800 habitants.
Les lois Ferry
Jules Ferry
Je m’appelle Jules Ferry. Je suis né le 5 avril 1832. Je passe mon enfance dans les belles montagnes vosgiennes, où j’étudie au collège de Saint-Dié. Ma famille a de l’argent et je peux continuer mes études. J’ai de la chance ! À l’époque, tout le monde ne peut pas étudier car l’instruction est payante.
Jules Ferry
En 1869, je suis élu député. Plus tard, je deviens même ministre ! À mon époque, l’école primaire est surtout réservée aux garçons. Tout le monde n’a pas le droit d’apprendre. En plus, l’école coûte cher. Beaucoup de parents n’ont pas assez d’argent pour y envoyer leurs enfants.
Jules Ferry
Quand je deviens ministre de l’Instruction, j’ai enfin la possibilité de créer une nouvelle loi pour l’école. En 1881 et 1882, je mets en place des lois qui rendent l’instruction obligatoire, gratuite et laïque. À partir de ce moment-là, tous les enfants peuvent aller à l’école en France. C’est un vrai changement et c’est grâce à moi que l’école est gratuite aujourd’hui.
Les différentes lois Ferry
Loi de 1882
Loi de 1881
L'école est gratuite pour tous
L'instruction est obligatoire pour les filles et les garçons de 6 à 13 ans. L'enseignement religieux (catéchisme) ne se fait plus à l'école.
+info
La classe au temps de Jules Ferry
Files et garçons sont dans des écoles séparées sauf dans les petits villages. ll peut y avoir jusqu'à 50 élèves par classe
Les élèves portent tous la blouse non seulement pour protéger leurs vêtements mais aussi pour qu'il n'y ait pas de différence entre les enfants de familles pauvres et de familles riches.
Les matières enseignées
Les élèves, filles et garçons, apprennent l'écriture et la lecture du français, le calcul, la géographie et l'histoire. Chaque jour, la classe commence avec une leçon de morale.
VS
Les filles apprennent la couture
Les garçons pratiquent la gymnastique et les exercices militaires
Author Name
Les punitions ...
Les élèves des écoles du XIXème siècle sont classés en fonction de leurs résultats. Les écoliers qui ne réussissent pas bien sont relégués au fond de la classe. Les instituteurs sont sévères et distribuent des punitions. Ernest Lavisse explique : « La discipline de l’école était sévère : pour les petites fautes, on était puni par l’agenouillement simple ; pour les grandes, par l’agenouillement avec une main levée portant une brique, ou bien par des coups de baguette, la peine la plus grave. »
... et les récompenses
Les bons élèves sont récompensés par des bons-points et figurent sur le tableau d’honneur.
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Le matériel des écoliers
L'école de Jadis