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Created on February 19, 2019

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Transcript

la rabouilleuse

LE 28 FEVR. 2019

La Rabouilleuse est un roman écrit par Honoré de Balzac en 1842. Il fait partie des Scènes de la vie de province de La Comédie humaine.

Fréquemment remanié et intitulé "Un ménage de garçon", l’ouvrage paraîtra sous son titre définitif La Rabouilleuse, avec un texte sans corrections dans l’édition Furne de 1843.

Source: Ebay

LA RABOUILLEUSE

Résumé

Le docteur Rouget, persuadé que sa fille Agathe n’est pas la sienne, l’expédie d’Issoudun à Paris et réserve sa fortune à son fils Jean-Jacques, un parfait imbécile. Agathe épouse Brideau, qui mourra avant d’avoir pu établir sa fortune, et dont elle a deux fils. Agathe a une préférence pour Philippe, qui fera une carrière militaire, plus brillant que Joseph, qui sera peintre. La chute de l’Empire anéantit la carrière de Philippe, dont le caractère égoiste, paresseux, brutal et ingrat s’accentue. Ses besoins d’argent commencent à ruiner la famille. Il s’enrégimente au monde des courtisanes et des journalistes, fait des dettes, vole sa tante qui en meurt. Agathe reconnaît alors le mauvais fonds de son fils préféré. Pendant ce temps, son frère est sous la gouverne d'une femme nommée « la rabouilleuse ». Joseph et sa mère, trop vulnérables, ne parviennent pas à émouvoir Jean-Jacques Rouget afin de faire libérer Philippe emprisonné,ni à le séparer de sa concubine. Une fois Agathe rentrée à Paris, ses amis lui conseillent d’envoyer Philippe, mieux armé qu’elle contre la Rabouilleuse et Max, à Issoudun. Philippe parvient à se débarasser de Max en le tuant en duel.. Muni d’une immense fortune, bien en cour, Philippe oublie tous ses anciens amis, laisse sa mère dans la pauvreté et la méprise. Celle-ci en meurt. Philippe laisse également mourir sa femme Flore dans la misère car il veut se remarier avec la fille du comte de Soulanges. Mais celui-ci , sur des révélations d’anciens amis de Philippe, apprend quel personnage est véritablement Philippe et le mariage ne se fait pas. Philippe, à demi ruiné par des « amis », ira mourir en combattant en Algérie et son frère Joseph héritera des restes de sa fortune.

Les thèmes

Le thème initial que Balzac a décidé d'illustrer par son roman, c'est celui du célibat " Son célibat fut en partie causé par la faute du docteur, comme on le verra plus tard." L'œuvre est d'abord conçue pour compléter, avec Le Curé de Tours et Pierrette, une trilogie intitulée Les Célibataires.

Mais en fait, le thème du célibataire s'est élargi et quelque peu dissous dans un autre thème cher à Balzac; celui de la famille. "La vieille commerçante avait aussi réfléchi, pendant la nuit, à la manière de sauver l’honneur de la famille."

Les personnages

Philippe Bridau

Philippe Bridau, né en 1796, est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Brutal, violent, mais d'un physique agréable, ce bretteur très habile à l'épée, autrefois bon soldat, devient vite un chenapan lorsque Napoléon disparaît. Et il refuse de servir les Bourbons, ce qui lui attire les pires ennuis malgré le dévouement de son frère, Joseph. Sa mère a pour lui une passion aveugle. Il faudra qu'il pousse la canaillerie bien loin pour qu'elle découvre sa vraie nature.

Joseph Brideau

Joseph Bridau est un personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac. Né en 1799 à Paris, il apparaît pour la première fois en 1808 dans La Rabouilleuse. Enfant pauvre d'une famille ruinée, il reçoit une bourse du Lycée impérial, ce qui lui permet de poursuivre ses études d'art sans grever le budget de sa mère qui, pourtant, lui préfère son frère aîné, Philippe. Il est essentiellement inspiré de Xavier Sigalon, dont Balzac emprunte non seulement des éléments biographiques, mais plusieurs œuvres. Mais on cite aussi parfois Eugène Delacroix. Joseph reparaît dans presque tous les romans de La Comédie humaine comme archétype de l'artiste intègre et inspiré. Un peu méprisé par sa mère qui n'attache aucune valeur à son talent, il est soutenu dès ses débuts par son maître, Gros, par le Cénacle dont il fait partie et, plus tard, par Félicité des Touches, une femme de lettres influente.

Flore Brazier

Flore Brazier est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac qui apparaît dans La Rabouilleuse. Née en 1787 à Vatan, près d'Issoudun, elle est orpheline de mère très jeune, et orpheline de père dès 1805. Pour aider son père elle rabouille, c'est-à-dire qu'elle remue l'eau des ruisseaux pour en faire sortir les écrevisses, d'où son surnom. À la mort du docteur Rouget, Flore devient la maîtresse de son fils Jean-Jacques qui est un « arriéré, débile mental qui nourrit pour les femmes une de ces concupiscences de crétin, violentes, précises, et qu'il n'a jamais exprimée. ». Dès 1806, elle prend le contrôle de la maison et en 1816, elle devient la maîtresse de Maxence Gilet, qui fait partie d'une bande de garnements En réalité, Flore convoite la fortune de Jean-Jacques et elle espère lui faire signer un document qui lui laissera tout ce qu'il possède. Elle pourra ainsi mener la grande vie avec Maxence. Et en effet, Jean-Jacques lui lègue sa fortune, il meurt, mais Philippe Bridau qui est en exil à Issoudun et qui veille, provoque Maxence en duel et le tue. Puis il épouse Flore qu'il oblige à lui faire donation de ses biens si elle meurt sans enfants. La Rabouilleuse devient ainsi Madame Philippe Bridau, comtesse de Brambourg. Philippe l'abandonne aussitôt. Elle habite rue Saint-Georges et sombre dans l'alcool. Elle meurt à l'hospice en 1828. Flore Brazier ne reparaît dans aucun autre roman de la Comédie humaine. Mais c'est un personnage fort, à la fois bourreau rusé, et victime naïve.

Cadre spatio-temporel

L’action est relativement étalée dans le temps puisqu’elle débute en 1792 avec la présentation du père et grand-père des personnages principaux, le docteur Rouget habitant la ville d’Issoudun, et se termine en 1830.

L'action se déroule à Issoudoum, le lieu de naissance d'Agathe la mère de Joseph et de Philippe ainsi qu'à Paris, son lieu de résidence.