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Objectif : Organiser et assurer un mode de fonctionnement du groupe favorisant l'apprentissage et la socialisation des élèves

La gestion de classe

  1. Gérer une classe difficile
  2. Adopter les gestes et les postures professionnels qui favorisent l'apprentissage

Objectifs opérationnels

Typologie des problèmes : BO hors série n°11 du 15 octobre 1998 • bruit, agitation : expression de l’indifférence, pas d’hostilité • interpeller quelqu’un, interrompre le prof, un camarade • prise de parole intempestive : commentaires déplacés, moqueries. • passivité : manque d’intérêt, refus de participer, pas de matériel. • exercices non faits. • agressivité : opposition, contestation, refus des règles, • perturbations, défier le prof, quitter la salle…

Une classe est dite difficile quand un enseignant est empêché d’exercer correctement son métier et que la majorité des élèves ne peut plus se concentrer et travailler dans le calme, à cause de perturbations diverses, plus ou moins intenses et plus ou moins durables.

Des caractéristiques

Une définition

qu'est-ce qu'une classe difficile ?

Les représentations mentales, les croyances

  • Quels sont les comportements qui traduisent un trouble qui nécéssiteraient un accompagnement ?
  • Le projet professionnel est-il cohérent avec la formation ?
  • Où sont les leader ?
  • Quelles personnalités dominent ?
  • Quels sont les moments qui engendrent de l'agitation ?
  • Quelles sont les expériences positives avec la classe?
  • Quelle est ma posture en classe ?
  • Mes séances sont-elles rythmées ?
  • Les élèves savent-ils se qu'ils doivent faire ?

Il est important de considérer qu’une classe n’est jamais en soi difficile, mais qu’elle le devient dans un contexte relationnel et des circonstances particulières .

Observer

etat des lieux

Le postulat, la problématique

Postulat

  • Instaurer des rituels de classe
  • Instaurer des routines de travail ou des routines professionnelles
  • Anticiper

Préparer sa classe,

Sur du long terme

comment agir ?

Le postulat, la problématique

Immédiatement

Préparer sa séance,

Agir sur les moments d'agitation

Agir en cas de débordement ou de conflit

  • Réfléchir à sa "présence" en classe

  • Instaurer une relation bienveillante
  • Faire preuve d'adaptabilité
  • Impliquer les élèves dans la gestion de classe

  • ne jamais oublier que l'enseignant·e est un modèle pour les élèves sa posture doit être :
  • bienveillante, rigoureuse et dynamique (rester attentif·ve au niveau de langage et au ton employés).
  • rassurante et disponible (être convaincu·e de l'éducabilité de chaque élève).

Les gestes et les postures professionnels qui favorisent l'apprentissage

Expertise des enseignant·e·s

Expertise des chercheur·e·s

Expertise des élèves

Geste professionnel :

  • Mouvement du corps adressé
  • Porteur de valeurs
  • Inscrit dans une situation

Posture professionnelle :Mode d'agir temporaire pour conduire la classe et s'ajuster à l'action à la dynamique évolutive de l'activité et des postures d'élèves.

Analysez les films de classe au regard du multi-agenda et des postures selon D Bucheton

Séverine Maxime Objet du savoir Techniques

  • ??? Un savoir peu identifiable : Syntaxe interrogative ?
  • savoirs non nommés, syntaxe orale, écrite ?
  • Gestes didactiques ? « Combien est le prix? : dans la vraie vie, on ne parle pas ainsi »
  • Débat amorcé mais zappé.
  • Tâche trop facile ? « C’est facile »
  • Gestes didactiques très flottants
  • Un geste d’étude : Utiliser plusieurs procédures pour résoudre : le but de la tâche est nommé, annoncé et répété
Atmosphère Le souci de son autorité, se faire écouter ´
  • Pronoms : Je /tu/ vous/ beaucoup d’impératifs organisent un face à face parfois « conflictuel »
  • "J’attends le silence." "Vous vous taisez"
  • Moments de forte tension : déplacements, gestuelle, menaces, reproches
  • Quelques moments de valorisation positive, individuels : voilà, c’est bien
  • Trois catégories d’élèves
1) laissés « en dehors », ramasseur de papiers, etc, 2) ou têtes de turc stigmatisés 3) apprenants
  • Un climat d’insécurité pour l’enseignante, d’ennui ou de jeu pour les élèves. « pas vu, pas pris »
Le souci du tous ensemble pour apprendre
  • Le « on » domine, le souci de l’enrôlement de tous : « on t’attend »
  • Exigence collective d’attention ciblée sur le savoir visé, « baissez d’un ton »:
  • Les gestes sociaux d’écoute. « Tiens toi comme il faut », « on pose les stylos »
  • Plaisanterie : « on vous apprend pas des conneries»
  • Rassurer : « tu auras le temps »
  • Un contrat clair et reformulé
  • Un enseignant d'apparence tranquille, serein
Tissage Aucun
  • Pas d’explicitation à ce moment ci des finalités de l’exercice. On est dans le faire
3 interactions
  • Annonce de ce qu’on va faire - Rappel de la procédure déjà apprise
Pilotage
  • Choix d’un seul scénario « la correction orale collective» après un exercice : 3 ou 4 élèves interrogés, inactivité des autres
  • Non contractualisé sinon tacitement
  • Les imprévus didactiques non exploités « combien est le prix »
  • Pilotage par les élèves qui créent des incidents : l’enseignante réagit.
  • Pas de pilotage ni du temps , ni de l’espace et des déplacements
  • 3 scénarios contractualisés
accompagnement individuel et travail en autonomie des autres
  • La récupération de l’attention collective avant la correction magistrale
  • L’enseignement au tableau de la procédure après révision de la précédente
Un pilotage spatial, temporel, efficient Etayage
  • Elle est dans la posture de contrôle constante,
  • Dirige tout.
  • Les élèves sont
  • Soit en refus
  • Soit en posture scolaire «Montrer qu’on joue le jeu»
  • Quasiment pas de moment réflexif
3 postures
  • Il passe de la posture d’accompagnement individuel
  • pendant qu’il est en apparent lâcher-prise pour le reste du groupe (faire confiance)
  • À une posture d’enseignement ? frontal au tableau : par des gestes didactiques de monstration, au bon moment.
  • La méthode est formulée à haute voix en guise de correction

Objets de savoirs, techniques

D. Bucheton

Le Multi-agenda de l'enseignant.

Pilotage des tâches : Gérer les contraintes espace temps de la situation

Atmosphère : L'ethos Créer et maintenir des espaces dialogistes

Tissage : Donner du sens à la situation et au savoir visé

Etayage : Faire comprendre Faire dire Faire faire

LES DIVERSES POSTURES DE L'ENSEIGNANT·E

  • Posture d’enseignement
  • Posture de lâcher-prise
  • Posture de contrôle
  • Posture de sur- étayage, contre - étayage
  • Posture d’accompagnement
  • Posture du « magicien »

Elles induisent des postures d'élève plus ou moins efficientes

Les postures d’apprentissage des élèves :

  • Posture scolaire
  • Posture ludique
  • Posture première
  • Posture réflexive
  • Posture dogmatique
Posture de refus

Pas d’autorisation à penser Etre en règle Dépendance au Maitre, à la tâche Insécurité , Refus des pairs Se conformer ou faire semblant

Détournement créativité hors des normes

Dans le faire : Implication forte Brut d’écrit ou de pensée Absence de lien entre les tâches

Prise de distance : Penser sur les tâches Les objets de savoir sont nommés Conscience de sa propre activité de pensée

L'élève sait déjà. ou croit savoir

Des doxas d'élèves

Rôle des élèves, rôle des enseignantsDjamel : La stratégie des élèves, toutes catégories, c'est de pas suivre le cours et de faire tout, enfin de faire quelque chose pour que ça les distrait. Alors y en a certains, ils peuvent énerver la prof ; d'autres ils vont parler avec des élèves. Voilà

La naturalisation du bon enseignant…Joséphine : Ils ne se comporteraient plus avec le professeur comme si c’était leur ami s’il était plus vieux, il y aurait peut-être un peu plus de respect, voilà.Joséphine : C’était un homme, et peut-être comme c’est une femme, ils la respectent un petit peu moins

Des doxas d'élèves

L’autorité, une qualité innée, et seul facteur explicatif du travail en classe…Adrien : Malheureusement, les deux enseignants, ils ont pas assez d’autorité. C’est pas de leur faute, mais il y a quand même un manque d’autorité.Les punitions, seule manière d’obtenir du travail Lou : Il faut qu’elle les punisse ou qu’elle les change de place. Par exemple, l'élève qui était tout derrière, elle peut le passer devant.

Des doxas d'élèves

Le moment dans l’année, l’heure, la matièreJibril : C'était le début, c'était à 10h30 et comme les élèves ils sont un minimum concentrés. C'est toujours comme ça, même les profs le disent.Marica : Peut-être que dans le début, quand les élèves on rencontré leur professeur, la prof n'a pas été assez autoritaire, qu'elle leur a pas fait assez comprendre que c'était elle qui décidait. En fait, c'est déjà un peu passé. Les élèves ils se sont déjà habitués à cette prof et de cette façon

Des doxas d'élèves

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En équipe de 2 ou 3, prenez connaissance des analyses d'élèves

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Classez les analyses en fonctions de critères essentiels d'une bonne gestion de classe identifiés par les élèves

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Les critères retenus par les élèves :

  • Les interactions entre élèves et enseignant·e
  • Les dispositifs d'enrôlement
  • Les enjeux d’apprentissage
  • Les valeurs éducatives

Donner l’envie ou non d’être en classe : l’effet-miroirIoannès : Si le prof donne de l’importance à l’élève et au cours, l’élève donne de l’importance aussi et sera sympa avec le prof. Alors que si le prof est genre « j’en ai rien à faire de toi, tu suis en cours, j’en ai rien à faire, je fais mon travail etc.», ben l’élève ne sera pas respectueux.Inès : Ca va parce qu’elle les insulte pas mais… dans sa façon de parler ça se voit qu’elle a pas trop envie... Enfin qu’elle est lassée et tout ça donc... C’est vrai que ça déteint sur les élèves.Clara : Plus elle crie, plus les gens vont parler plus fort, elle dit «arrêtez de crier» mais elle aussi elle crie.

Identification les interactions entre élèves et enseignants

Parler pour être écouté… le respect en acte et en parole ?Des ordres perçus comme des agressionsInès : Quand elle dit « tais-toi », « retourne-toi », c’est un peu comme si elle leur parlait comme à un esclave, en fait, comme si…bon, c’est un peu le rôle du professeur mais quand on te donne des ordres comme ça, t’as pas forcément envie d’obéir vu comment tu te fais traiter...Demander au lieu d’ordonner Clara : Là il dit chut, il attend qu’ils se taisent, et si ça marche pas, il verra, mais il attend de voir si ça marche. La prof de français, c’était « tais-toi tais-toi tais-toi».Nils : Ah, il a sorti le fabuleux « chuuuut… ttt. » du prof ! «Chuuuut…ttt… »

Identification des interactions entre élèves et enseignants

Identification des dispositifs d'enrôlement

De gestion de classeÊtre à la bonne distance Ioannès : [à propos de « Imagine que je suis devant »] Elle devrait être devant. Elle fait assez mal son travail. Y a de l’agitation, elle explique pas aux élèves.Gilles : [Séverine se rapproche de l'élève qui n'a pas ouvert son classeur] Là, c'est une tentative aussi d'aller au contact des élèves, mais là c'est plus pour le réprimander. Là, franchement, c'est juste elle est là en face, avec une position un peu supérieure, c'est figure d'autorité et tout ça.

Utiliser des objets fédérateurs Ioannès : Quand il y a un cours au tableau, les élèves le prennent. Quand il y a des exercices, ils ne suivent pas : y a rien à marquer au tableau. Gilles : Là [Séverine] c'est juste auditif… Si on ajoute à ça le fait qu'elle est de dos, qu'elle n'utilise pas son tableau où elle aurait écrit les phrases. (…) On remarque que le deuxième enseignant, par exemple, utilise le tableau, des objets sont à sa disposition.

Identification des dispositifs d'enrôlement

Des routines pédagogiques Du tissage Gilles : Oui, il montre « alors, comme ça. Tu te souviens comment on fait ? Alors je t'explique, on fait comme ça » . Et puis voilà. Il va le retenir, se sentir aidé, c'est bien ça. Mais là, par contre, elle est en face...De la procéduralisation Gilles : Là c'est davantage de l'apprentissage, on va dire de procédures en fait. C'est pour ça que c'est important de leur en montrer une parce que c'est ce qu'ils vont voir en fait tout le temps.

Identification des dispositifs d'enrôlement

La zone proximale de développement Clara : Peut-être qu’en français c’était trop facile pour leur âge, l’exercice qu’ils faisaient, alors que là, en maths, ils travaillent tous.Gilles : Si on présente quelque chose de trop compliqué à quelqu’un, il va décrocher, mais si on lui présente quelque chose de trop facile, il va décrocher aussi. Il faut trouver un juste milieu.

Identification des enjeux d’apprentissage

Le défi cognitif Inès : c’est facile, y a pas besoin de réfléchir, donc du coup ça m’intéresse moins alors forcément je discute…Gilles : Là, ça donne même pas envie d’être fait tellement c’est ridicule… Si on me prend pour un con comme ça, ben, je décroche.

Identification des enjeux d’apprentissage

L’intérêt et l’organisation des situations d’apprentissage Clara : C’est pas vraiment un cours. Ils répètent juste des phrases. J’ai pas compris ce qu’ils devaient faire. Ils devaient juste répéter des phrases, ça sert à rien. Je m’ennuierai un peu en tant qu’élève, vu que c’est toujours pareil.Joséphine : Les élèves écoutent (en maths) parce que...peutêtre qu’ils préfèrent comment ce prof enseigne. Enfin ils préfèrent peut-être ses cours. J’ai l’impression que le prof est organisé. Enfin quand il arrive en cours il a des choses à nous faire faire, que ça soit pas n’importe comment.

Identification des enjeux d’apprentissage

Le soutien aux personnes Marica : Et aussi, par exemple, à un moment, quand il a interrogé un élève, on dirait qu'il l'encourage un peu, il lui fait : « très bien » . Ou par exemple, un élève, 3x3 il a dit : « 6 » et c'était 9, les autres ils ont commencé à dire des trucs et le prof il a dit : « non, vas-y ».

Identifier les valeurs éducatives

Le respect entre personnes La réciprocité dans le respect des règlesDjamel : Là c'est n'importe quoi dans la classe : tout le monde répond en même temps alors que personne ne lève la main. Je pense qu'elle a interrogé un élève au début, tout le monde a oublié c'était qui. Là, tout le monde essaie de répondre et la prof, je sais pas, elle est dépassée, alors la première réponse qu'elle entend, elle va dire que c'est lui, alors voilà, elle, tout à l'heure, on l'a complètement oubliée, c'est elle qui devait répondre au début, et elle a oublié de lui dire « attends ». (...) Alors la fille qui va réciter, elle va parler dans le vide.

Identification des valeurs éducatives

Une école qui aide à grandir Des attentes pas assez fortes Ioannes : Excusez-moi, mais c'est un truc de CP . Normalement en 3ème on doit faire autre chose. Y a rien à apprendre, juste à répéter des trucs simples . Dans le deuxième cas, ils étaient tous en train d'écrire le cours, ils voulaient tous comprendre ce que c'était le cours. Le prof il expliquait bien, il reprenait les élèves qui avaient tort. Si le prof de maths avait dit : « c'est un exercice simple, faites moi 2+2 » par exemple, aucun élève va suivre .

Identifier les valeurs éducatives

Un souci de considération Gilles : Et je vais revenir sur ce que j'ai dit tout à l'heure, c'est plus parce que..., c'est pas parce qu'ils sont pas disciplinés, c'est parce que c'est pas intéressant. Faut captiver un peu l'attention avec des choses nouvelles, des choses intéressantes, compliquées pour avoir un peu de challenge. Là, ça donne même pas envie d'être fait tellement c'est ridicule. (…) Après, effectivement, je conçois que la facilité c'est toujours bien pour commencer, mais là ils sont en 3ème ! Faut arrêter quoi ! Et là elle le rebashe ! En gros, elle lui dit : « arrête de me regarder, arrête d'apprendre ! Regarde devant à attendre comme un poisson rouge ! » C'est à chier ! Elle délaisse son rôle là !

Identifier les valeurs éducatives

  • L'entrée en classe : accueillir les élèves un par un, leur signifier leur place
  • La mise en activité : Donner la consigne une fois sans se laisser interrompre. Vérifier la compréhension des consignes, en la répéptant, en faisant reformuler les élèves.
  • L'activité : s'adresser en chuchotant individuellement à l'élève, se déplacer dans la classe, accompagner les élèves, réguler le niveau sonore
  • La correction : se poser la question de la correction collective : ceux qui suivent sont les élèves qui ont réussi, les autres décrochent, le temps collectif ne leur ai pas profitable.
  • La sortie de classe : c'est l'enseignant·e qui donne le signal pour le rangement des affaires, pour la sortie de classe dans le silence. Etablir des règles (les chaises rangées, les papiers jetés, le matériel vérifié)

Compétences de l'enseignant·e

Aménager l'espace

Changer de place certains élèves : ceux qui provoquent et se provoquent ne doivent pas pouvoir communiquer.Faire un plan de classe (le personnaliser)Réfléchir aux emplacements stratégiques pour placer les élèves difficiles, aux zones de "contrôle", aux lieux où on se situe le plus, aux endroits où ils gêneront moins les autres.

  • Le regard (regarder les élèves dans les yeux)
  • La voix (ne pas élever la voix)
  • La gestuelle
  • Le look
  • Vos déplacements

Un corps pour enseigner

Nous sommes scruté·e·s par les élèves, il faut donc penser à l'importance de notre posture physique :

  • Etablir une distance, éviter les propos familiers ou la démagogie,
  • Faire preuve de motivation et d'enthousiasme
  • Respecter l'élève coûte que coûte. C'est une façon d'imposer soi-même le respect et un argument fort pour le demander.

Mais aussi :

  • Accepter le conflit : il sont normaux à leur âge.
  • Ne jamais prendre une réflexion pour soi : en cas de problème (insolence,…), se rappeler que c’est davantage la fonction, le statut que la personne qui est visée.
  • Formuler à une remarque à un élève : critiquer un comportement précis (« arrête de te retourner ») et jamais la personne elle-même (« t’es un vrai débile à bouger comme ça… »).
  • Ne jamais régler un conflit avec un (ou plusieurs) élèves devant toute la classe : attendre la fin d’heure.
  • Être ferme… sans rigidité.
  • Faire ce qui est dit : ne pas menacer sans exécuter
  • Faire un usage gradué et mesuré des sanctions : on exclu un élève que s'il est un danger pour la classe.

  • Préparer minutieusement sa séance : chaque mot de la consigne doit avoir été préalablement pensé, être clair avec les objectifs et les compétences travaillées.
  • Préparer le matériel : De quoi ai-je besoin ? pour faire le travail de quoi l'élève a besoin ?
  • Anticiper les erreurs éventuelles, les incompréhensions
  • Prévoir du travail supplémentaire pour les élèves qui auront fini avant, sinon ils vont s’ennuyer, et perturber la classe. Les élèves savant ce qu’ils peuvent faire quand ils ont terminé.
  • Donner des limites de temps pour chaque activité en utilisant une pendule (heure de fin d’activité, repère sur la pendule ..)