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Histoire d'une photo
mastie87
Created on September 24, 2018
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Histoire d'une photographie
Son père était journalier dans une ferme. Quand il n'y avait plus de travail, on le renvoyait. Il mettait ses enfants et ses effets dans un coffre, le tout dans une charrette à bras, et partait avec toute la famille à pied à la recherche d'un nouvel emploi. Si une parente avait besoin d'une aide il lui laissait un enfant. C'est ainsi qu'Augustin s'est retrouvé commis boucher boulevard St Michel chez son oncle Daniel Frète. Il allait chercher des quartiers de viande à l'abattoir d'Angers, situé dans la Doutre, avec une charrette à bras et à l'occasion buvait un bol de sang frais pour se ravigoter !
Le marié
Né le 25 janvier 1888 à Angers, fils d’Augustin Pierre Jean Astié et Cécile Marie Augustine Rols.
Augustin, 1973 (85 ans)
Le marié
Augustin a notamment travaillé au cardage du chanvre à l'usine Bessonneau. Pour en savoir plus sur l'usine Bessonneau, c'est par ici : Comme il y était interdit de fumer il chiquait. Quand on lui offrait une cigarette il la mettait dans sa bouche avec le papier (la cigarette à bout filtre n'existait pas encore) et la mastiquant avec plaisir à grands crachats de jets de salives par terre comme dans les films de cowboys. Au repas il plaçait sa chique dans la doublure de sa casquette ou sous la table ce qui rendait Louise furieuse. Il était payé à la semaine mais la paye finissait souvent au café du coin. Comme excuse il disait que son frère qui lui ressemblait s'était fait passer pour lui ou qu'il avait perdu son porte-monnaie ! Louise devait gérer la pénurie ce qui explique leur faible niveau de vie et le surnom donné à Augustin à la retraite de "pastis". Heureusement il avait aussi de très bons côtés.
Née le 3 août 1888 à Andard, fille d’Honoré Lejard et Louise Châtelain.Elle parlait très peu de sa famille, mais racontait parfois son enfance difficile. Elle venait d'une famille très pauvre : dans son enfance la fratrie allait le dimanche à la distribution du pain par les femmes des bonnes œuvres les châtelaines du coin .Plus tard Louise a été servante chez le docteur Letournel. Elle accueillait les malades, faisait les tâches ménagères et la couture. La précédente domestique des Letournel s'appelait Joséphine : en embauchant Louise, ils ont donc décidé de la rebaptiser Joséphine, histoire de n'avoir pas à retenir un nouveau prénom. Par hasard, il se trouve que c'était le second prénom de Louise : ça tombait bien ; mais de toute façon elle n'avait pas son mot à dire !
La mariée
Acte de mariage d'Augustin et Louise
Les mariés
Daniel Augustin Astié, 1934
Augustin et Louise n'auront qu'un seul enfant, mon grand-père Daniel Augustin, né à Angers le 12 juin 1913
Les mariés
Le père de la mariée, Honoré Lejard, est décédé en 1901. Il était cultivateur. Il a régulièrement déménagé, sans doute pour des raisons de travail : le Plessis Grammoire, Andard, Villevêque, Corzé, Brain sur l’Authion. A côté de la mariée c’est son demi-frère, aussi prénommé Honoré. En effet, en l’absence du père décédé, c’est le frère qui chapeaute la mariée, d’autant plus qu’il est de 20 ans son aîné (il a 45 ans lors de la noce de 1912).
Le frère de la mariée
Pour en savoir plus sur les coiffes, cliquez ici :
"Les coiffes de nos grands-mères"
Louise Châtelain est la seconde épouse d’Honoré Lejard. Ils se sont mariés très rapidement : Record de la généalogie de mon arbre, médaille d'argent : Honoré est l'un des ancêtres ayant le veuvage le plus court avant un remariage trouvé à ce jour (3 mois). Du premier lit Honoré avait eu trois enfants, âgés de 15, 13 et 9 ans lors de son second mariage. Seul l’aîné survivra, les deux autres n’atteindront pas 25 ans. Honoré et Louise auront trois enfants, dont Célestine qui assiste à la noce Astié/Lejard de 1912 (voir plus loin).La mère porte la coiffe traditionnelle angevine (c'est la dernière à le faire : les autres sont "en cheveux" ou chapeautées).
La mère de la mariée
différentes tout au long de sa vie : Conques, Corse, région angevine vers 1875 et jusqu'en 1904, bref retour en Aveyron entre 1882 et 1886, avant de revenir en Anjou puis de finir sa vie en région parisienne, où il est allé rechercher du travail par ses propres moyens, à pied, selon la légende familiale. Il déménage à Ivry en 1904/1905 où il décède en 1914.
Le père, Augustin Pierre Jean, né à Conques le 26 juin 1851 (le dernier de nos ancêtres à naître à Conques, berceau de notre famille). Il passe ses jeunes années en Corse où son père est nommé gendarme.Il vient à Angers pour aller travailler et habiter chez Alexandre Rols, qui deviendra son beau-père : Le 9 janvier 1875 il épouse Cécile Rols à Angers. Ils auront 10 enfants. Le décès de celui-ci l'oblige à changer d’emploi (et d’adresse). Je lui connais plus de 20 adresses
Les parents du mariés
La mère, Cécile Marie Augustine Rols, naît le 27 août 1857 à Saint-Patrice (Indre et Loire) d'une famille originaire de Conques. Mais elle n’y reste que peu de temps puisque son père emménage rapidement à Angers où il ouvre une épicerie rue de la Roë. Elle y rencontre son (futur) époux, employé par son père comme "employé de commerce". Elle suit son époux, bien sûr, dans ses nombreux déménagements.Ils n’apparaissent pas sur la photo de mariage car ils demeurent alors à Ivry et ne reviennent pas à Angers pour la noce (il a 61 ans et elle 55), mais ils envoient leur consentement passé devant le maire d’Ivry le 18 juillet 1912.
Les parents du mariés
Pour en savoir plus sur son parcours militaire, c'est par ici :
Elie Charles Eugène : né le 23 août 1886 à Aubin (Aveyron). En 1912 il demeure 82 faubourg St Michel. Il a fait son apprentissage de tapissier et espère en faire son métier. Il est le seul membre de la fratrie qui assiste au mariage d'Augustin et de Louise, les autres demeurant à Ivry avec leurs parents. Il était plutôt petit : 1,54m, ce qui lui a d'abord valu d'êre ajourné par l'armée car la taille minimum requise pour être soldat nécessite de faire plus de… 1,54 m ! Mais le besoin en hommes se faisant se sentir, il est finalement rappelé à l’activité en 1914. Cela ne lui portera pas chance car il meure à Maurepas le 30 juillet 1916, à l’âge de 30 ans..
Le frère du marié
Pour en savoir plus sur l'usine Bessonneau c'est par ici :
Célestine : née en 1891 à Villevêque. Petite, elle allait garder les oies et les vaches dès l'âge de six ans, dans la ferme où elle avait été placée... En 1911 elle habite chez M. Letournel, patron épicier; elle est sa domestique.Dans la famille elle a toujours été appelée la « tante Henriette », sans que l’on puisse l’expliquer. Elle a travaillé toute sa vie d'adulte à l'usine Bessonneau. Elle aimait dire qu'elle était peloteuse. Elle travaillait dans une atmosphère de poussière de chanvre à faire des grosses bobines de ficelle pour les artisans et les agriculteurs, des lacets pour cordonnier. Elle habitait dans un ancien pavillon rattaché à l'usine. Les cabinets d'aisance étaient au fond d'un petit jardin. Pour s'éclairer il n'y avait qu'une lampe à gaz qu'on allumait à l'allumette.
La soeur de la mariée
Pour en savoir plus sur le faubourg Saint-Michel, c'est par ici :
Victor Pierre René Jamois. Né en 1888 à Segré. Il était journalier. Il vient d'entrer tout récemment dans la famille puisqu'il s'est marié avec Célestine Lejard seulement trois mois avant les noces d'Augustin et de Louise. Il demeurait lui aussi faubourg Saint-Michel.
Le beau-frère de la mariée
Pour en savoir plus sur le faubourg Saint-Michel, c'est par ici :
Daniel Frète : né en 1865 à Angers. C’est un proche de la famille : il est témoin au mariage de sa nièce en 1905 Marie et de la naissance de la fille de celle-ci, Élisabeth, en 1906. Il habite au 82 faubourg Saint-Michel à Angers avec son épouse Élisabeth Rols. Il est boucher. En 1896 Augustin (le marié), alors âgé de 8 ans, vit avec eux. En 1901 il vit toujours avec eux (13 ans), de même que sa sœur Marie (19 ans), "lingère embauchée par Daniel Frète". En 1911 son foyer abrite Robert Raveneau (voir sa page), curieusement dit "enfant adoptif", et Elie (le frère du marié) tapissier âgé de 25 ans. Il a embauché Augustin (le marié) comme commis boucher (voir sa page).
L'oncle du marié
Debout sur la table, Robert Raveneau, puis Elisabeth Rols, sa mère Marie Anne Puissant et Daniel Frète ; autour parents, amis et employés.
Daniel Frète avait une boucherie faubourg Saint-Michel
La boucherie Frète
.Elle figure, avec ses parents, sur le plus ancien cliché en possession dans notre famille, daté de 1871 :
Marie Anne Puissant, Alexandre Rols Elisabeth Rols (3 ans)
.Élisabeth Rols. Née en 1868 à Angers. Elle a épousé Daniel Frète en 1889. A priori ils n’ont pas eu d’enfants. C’est peut-être pour cela qu’ils auraient adopté Robert Raveneau.
La tante du marié
Robert Raveneau : né en 1903 à l’hôpital Cochin à Paris, fils de Marie, la sœur du marié, et de père « non dénommé » (né Astié et reconnu légalement par mariage de sa mère avec Charles Raveneau en 1905 à Angers). Lors du recensement de 1911 à Angers un Raveneau Robert, né en 1903 à Paris, est signalé vivant avec Daniel Frète et son épouse Elisabeth Rols, dit "enfant adoptif, écolier". C’est sûrement le fils de Marie Astié et de père inconnu, reconnu par Charles Raveneau lors de leur mariage en 1905; mais en ce cas pourquoi aurait-il été adopté par les Frète ? Pourquoi n'habite-t-il pas avec ses parents et ses petites soeurs ? Ou est-ce une « adoption » temporaire ?
Le neveu du marié
En 1906, création d'une tréfilerie métallique, machine permettant de faire passer du fer ou du laiton par la filière pour le réduire en fil. En ce début de XXème siècle se développe l'aéronautique, ce qui va entraîner un développement des activités de l’usine Bessonneau.
Les Angevins connaissent tous cette usine, qui a peut-être employé un membre de chacune de leur famille. En 1901, Julien Bessonneau regroupe toutes les manufactures de chanvre d'Angers en une société unique de filature, corderie et tissage.Pendant plus d'un siècle, l'entreprise Bessonneau va rayonner sur le tissage et le cordage à partir de la culture du chanvre dans la campagne angevine.
L'usine Bessonneau
adhésif.
En 1910 a lieu la première course Angers-Saumur. Les établissements Bessonneau installent des tentes de grandes tailles pour protéger les aéroplanes. Ces tentes prendront rapidement le nom de tentes Bessonneau et vont être utilisées pendant la Première Guerre Mondiale.Selon la légende familiale, Augustin ira en Orient avec le patron de son usine où ces tentes seront particulièrement utilisées. Véritable ville dans la ville, l'usine Bessonneau a employé jusqu'à 10 000 personnes, comprenant domicile patronal, usine et logements Pourtant ce site gigantesque a été complètement rasé dans les années soixante, l'entreprise ne s'étant pas remise de l’arrivée des fibres synthétiques et du ruban
L'usine Bessonneau
Le faubourg Saint-Michel se situait au Nord-Est d'Angers, près du palais de justice et du Champ de Mars (zone en rouge sur le plan). C'était un quartier pauvre et insalubre, qui a été détruit dans les années 1960 lors d'un vaste plan d'urbanisme mis en place par la ville, laissant souvent la place à des grands ensembles..
Le faubourg Saint-Michel
Louise ainsi qu’un un cabinet d'aisance. Dans ces vieux bâtiments les logements étaient imbriqués les uns dans les autres. L'escalier était taillé dans le rocher d'ardoise. L'appartement était petit et sombre. La cuisine donnait sur la cour et la chambre sur la rue. Dans cette chambre une cloison séparait le lit des parents de celui de leur fils Daniel.
Enfant, puis jeune marié Augustin (et Louise) habite au dessus de la boucherie Frète, au Faubourg St Michel (pour en savoir plus sur les Frète, c'est par ici : ). Le bâtiment était en partie creusé dans l'ardoise. Le premier étage était réservé à la "grand-mère Frète" (Élisabeth Rols). A l'étage au sommet du rocher il y avait une petite cour avec le logement d’Augustin et de
Le faubourg Saint-Michel
Pour en savoir plus sur leur destin :
Alexandre, né en 1895
Benoist, né en 1892
Elie Charles Eugène, né en 1886
Augustin Daniel, né en 1888
François Jean Antoine, né en 1884
Louis Prosper, né en 1877
Les 6 fils Astié ayant atteint l'âge adulte participent à la Première Guerre Mondiale, mais seuls trois d'entre eux pourront revenir dans leur foyer...
La Première Guerre Mondiale
Apparaît dans les recensements militaires d'Angers :- cheveux et sourcils bruns, yeux gris, visage ovale, front découvert, nez moyen, bouche moyenne, taille 1,68 m.- degré d'instruction : 2 (sait lire et écrire).- désigné "bon dispensé selon l'article 21 car aîné de 7 enfants". Finalement incorporé au 85ème RI à compter du 14/11/1898. Envoyé dans la disponibilité le 20/9/1899. A reçu un certificat de bonne conduite. - rappelé à l'activité le 1/8/1914 (dans la territoriale) : au 296ème RI en novembre 1916 et au 109ème RAL en octobre 1918. Démobilisé le 25/1/1919. Marié à Ivry le 29/8/1914 avec Augustine Anastasie GARIVET.Domiciles : Angers (1897), Ivry (1904, 1905, 1919).Emploi : scieur de long (1897).
Louis Prosper
Apparaît dans les recensements militaires d'Angers :- cheveux et sourcils châtains, yeux gris clairs, front ordinaire, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1,64 m.- ajourné en 1905, 1906 et 1907 - faiblesse générale. Finalement reconnu apte au service armé le 15/12/1914 : campagne contre l'Allemagne 1915/1919 (dont affectation en Orient 1916/1919).- grade de caporal (1917) et certificat de bonne conduite accordé.- citation à l'ordre de régiment "bon soldat ayant toujours eu une belle conduite au feu. A été blessé deux fois dans l'accomplissement de son devoir" (en 1915 et 1916).- A reçu la médaille d'Orient et la médaille serbe.Marié le 22/9/1904, Angers, avec Françoise Victorine Louise BODIN puis le 17/10/1942, à Thiais, Val de Marne, avec Amelie Lucie Henriette GICQUELAIS.Domiciles : Angers (1904), Ivry (1908, 1914), Paris (1932), Thiais (1942).Emploi : ouvrier de fabrique, maçon (1904)
François Jean Antoine
Apparaît dans les recensements militaires de la Seine :- numéro matricule 2727- cheveux et sourcils châtains, yeux marrons, front haut, nez fort, bouche grande, menton rond, visage ovale, taille 1,54.- degré d'instruction : 3 (sait lire , écrire et compter).- ajourné en 1907 (sans doute à cause de sa taille : il fallait faire au minimum plus de… 1,54 m !) et confirmé exempté en 1908, il est finalement rappelé à l'activité en 1914 : il rejoint le 26ème RI.- Mort pour la France à Maurepas le 30 juillet 1916, à l'âge de 30 ans.Domiciles : 82 rue Saint Michel, Angers (1912), Ivry (1914).Emploi : tapissier (1912).
Elie Charles Eugène
Augustin Daniel
Apparaît dans les recensements militaires de la Seine :- Il a les cheveux, sourcils et yeux châtains, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond, levisage ovale. Il mesure 1,60 m.- degré d'instruction : 3 (sait lire, écrire et compter).- Il est Intégré le 17 octobre 1909 au 10è Bataillon de chasseurs à pieds. Envoyé dans la disponibilité le 11 septembre 1911. Il obtient le certificat de bonne conduite.Rappelé au service lors de la mobilisation générale de 1914. Il est envoyé en Orient (Dardanelle, Salonique).Proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 10% par décision de la commission de réforme d'Angers du 24 février 1920 pour séquelles légères de paludisme aigu, foie gros débordant les fausses côtes.
Apparaît dans les recensements militaires de la Seine :- cheveux châtains foncés, yeux marrons, front vertical, nez rectiligne, visage ovale, taille 1,62 m.- antécédents judiciaires : condamnation civile le 23/6/1911 (2 mois de prison) pour vol puis deux condamnations par le conseil de guerre le 4/2/1916 (1 mois) pour coups et blessures et le 11/8/1914 (1 mois) pour abandon de poste étant de garde.- incorporé en octobre 1913. Affecté dans différents bataillons d'infanterie d'Afrique.- blessé le 30/4/1915 à la jambe gauche par un schrapnel.- a obtenu la médaille coloniale avec agrafe "Tunisie".- campagne en Tunisie du 8/10/1913 au 1/8/1914. Campagne contre l'Allemagne du 2/8/1914 au 5/4/1918.- Mort pour la France le 5/4/1918 à Cantigny (Somme). Enterré dans la nécropole nationale de Montdidier.Domicile : Ivry (1912).Emploi : garçon maçon (1912).
Benoist
- Mort pour la France. Figure sur l'anneau de mémoire de Notre Dame de Lorette.Domicile : Paris 14ème (1915).Emploi : garçon maçon (1915).
Apparaît dans les recensements militaires de la Seine :- numéro matricule 1895.- cheveux et yeux châtains, visage ovale, front ordinaire, nez rectiligne, taille 1,58 m.- degré d'instruction : 2 (sait lire et écrire).- incorporé le 19/12/1914 au 44ème RI, passé au 407ème RI le le 24/9/1915. Disparu le 28/9/1915 à Neuville St Vaast : déclaré décédé par le tribunal de la Seine le 26/11/1920.
Alexandre
"Hommage aux Poilus"
Pour retrouver leur histoire, cliquez ici :
Les histoires d'une photographie
© Mumures d'ancêtres, 2018
Les autres personnes figurant sur la photo n'ont pas été identifiées. Néanmoins, celle-ci nous a déjà murmuré beaucoup d'histoires...