Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
1L/ES Activité 7 : LSD
guillaume.blandre
Created on December 10, 2016
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
View
Correct Concepts
View
Microcourse: Artificial Intelligence in Education
View
Puzzle Game
View
Scratch and Win
View
Microlearning: How to Study Better
View
Branching Scenarios Challenge Mobile
View
Branching Scenario Mission: Innovating for the Future
Transcript
Les drogues et la chimie du cerveau
Dans les années 1960, une drogue capables de déclencher des hallucinations mouvantes et colorées apparait sur le marché. Il s'agit du LSD (diéthylamide de l'acide lysergique, ou plus simplement acide). Cette drogue, d'abord légale a été très utilisée dans les années 60-70 et a inspiré le mouvement artistique du psychédélisme.
Une image correspondant à une hallucination déclenchée par le LSD(Cliquer sur l'image pour découvrir le mode d'action du LSD sur le système nerveux)
Quelques affiches de musiciens du mouvement psychédélique (cliquer dessus pour un petit historique du LSD)
Mais cette drogue a ensuite été interdite à cause de ses nombreux effets secondaires sur le système nerveux : depression, anxieté, schizophrénie.
L'histoire du LSD pour votre culture personnelle:
Le LSD, premier hallucinogène à avoir été synthétisé alors qu'il était encore inconnu dans la nature, fut découvert à l'occasion de travaux menés par A. Hoffman aux Laboratoires Sandoz, à Bâle (Suisse) en 1938 sur les alcaloïdes de l'ergot dérivés de l'acide lysergique. Ses propriétés hallucinogènes furent identifiées accidentellement en 1943.En avril 1943, Hoffman décida de refaire la synthèse de cette molécule pour en tester les propriétés de manière plus approfondie, geste inhabituel lorsqu'une molécule a été abandonnée. Alors qu'il terminait la cristallisation finale du tartrate de LSD, il fut pris de vertiges et de sensations tels qu'il dut rentrer chez lui où il fut assailli par des hallucinations accompagnées d'une sensation d'ébriété pendant deux heures. Recherchant si l'une des substances qu'il avait manipulées pouvait être responsable de cet état, il incrimina le LSD. Différents psychiatres s'y intéressèrent alors, en Europe et aux États-Unis. Approvisionnés par Sandoz qui recherchait un débouché commercial, et donc une utilisation médicale pour ce nouveau produit, ils distribuèrent des milliers de doses de LSD entre 1950 et 1960. Pendant cette période, plus de mille articles sur l'utilisation du LSD en thérapeutique psychiatrique portant sur plus de 40 000 cas furent publiés dans des revues scientifiques. Parallèlement, la CIA s'y intéressa, puis l'armée américaine, voyant là une matière première potentielle d'arme incapacitante ou de sérum de vérité. Diverses expériences furent menées à cette occasion, souvent sans le consentement des intéressés, mais ces pratiques ne furent révélées qu'en 1976. À partir de 1960, outre les expérimentations médicalement contrôlées menées dans un cadre universitaire, de plus en plus de personnes l'essayèrent dans un but récréatif, surtout aux USA, et son usage se répandit rapidement dans les cercles artistiques et universitaires de la côte est et de la Californie. Des articles apparurent dans la presse généraliste, puis des livres, décrivant l'incroyable expérience vécue sous l'effet des hallucinogènes. L'usage du LSD se répandit de plus en plus largement, d'autant plus aisément qu'il n'était pas interdit. Le point culminant de l'explosion du LSD aux États-Unis fut atteint à l'été 1967, "l'Été de l'amour". Des milliers de hippies, amateurs de drogues en tous genres, en particulier d'hallucinogènes, se concentrèrent à Haight Hashbury, un quartier de San Francisco. En 1965 les laboratoires Sandoz arrêtèrent la fabrication des hallucinogènes qui leur créaient surtout des problèmes sans application thérapeutique prévisible. L'année suivante la fabrication et la vente de LSD devinrent un crime aux USA puis la simple détention en 1968.
Clique ici pour revenir à la page d'accueil
Le fonctionnement d'une synapse
Page précédente
Le LSD agit au niveau des synapses des neurones du cortex visuel. A l'extremité des axones se trouvent des vésicules remplies de molécules chimiques : les neuro-transmetteurs. Dans le cas des neurones du cortex visuel, ce neuro-transmetteur est la sérotonine. A l'arrivée d'un signal éléctrique, ces vésicules fusionnent avec la membrane du neurone et la sérotonine est libérée dans la fente synaptique
Besoin de rappels sur la notion de synapse ? Clique ici.
neurone pré-synaptique
vésicule remplie de neurotransmetteur
fente synaptique
Neurone post-synaptique
Complète ton schéma en représentant les vésicules synaptiques et les neurotransmetteurs. N'oublie pas la légende.Puis clique ici
Une synapse observée au microscope optique à transmission
Rappels : Les synapses
Un Neurone est une cellule du système nerveux. Les neurones sont connectés entre eux par leurs dendrites et leurs axones. L'information électrique circule uniquement des dendrites vers l'axone
Ces aires cérébrales sont constituées d'un réseau de neurones dans lesquels circulent des informations électriques.
Les aires visuelles se situent dans le cortex occipital du cerveau
Une synapse, c'est l'espace entre l'axone d'un neurone (appelé neurone pré-synaptique) et les dendrites d'un autre neurone (appelé neurone post-synaptique)
Sur ta feuille, annote le schéma de gauche avec le vocabulaire en rouge dans cette page, puis clique ici
L'information électrique ne circule pas dans les synapses. Comment les neurones peuvent-ils alors s'échanger des informations ?Retour à la page précédente
Ce qu'il se passe lors de l'arrivée d'un message nerveux
Page précédente
Clique ici pour voir une animation sur le fonctionnement d'une synapse
Lorsqu'un influx nerveux atteint une synapse, les vésicules de neuro-transmetteurs fusionnent avec la membrane et les neuro-transmetteurs sont rejetés dans la fente synaptique. Ils atteignent alors des recepteurs présents sur la membrane du neurone post-synaptique, ce qui déclenche un nouvel influx nerveux.
Représente les récepteurs à la sérotonine, puis schématise ce qui se passe lors de l'arrivée d'un influx nerveux. Utilise des symboles pertinents et explique les dans la légende.Quand tu as terminé, clique ici pour découvrir l'action du LSD sur les synapses :
La molécule de LSD
Page précédente
Une fois consommée, la molécule de LSD va rejoindre les synapses situées dans le cerveau par l'intermédiaire de la circulation sanguine. La molécule de LSD ressemble à la molécule de sérotonine, le neuro-transmetteur impliqué dans la communication entre les neurones des aires visuelles. Cette ressemblance explique qu'elle est capable de se fixer sur les même récepteurs, mais elle déclenche une réponse beaucoup plus importante du neurone post-synaptique. Ainsi, des influx nerveux sont générés sans stimulation visuelle, ce qui expliqueles hallucinations.
Comparaison de la molécule de LSD et de la molécule de sérotonine
Schématise l'action du LSD sur le deuxième schéma, en utilisant les même symboles que précédemment.Puis clique ici pour découvrir l'action d'une autre drogue : l'ecstasy.
Une autre drogue en vogue dans les années 1990 : l'ecstasy
Page précédente
L‘ECSTASY est une drogue de synthèse qui a, entre autres, des effets hallucinogènes. Par ailleurs l’individu peut ressentir un regain d’énergie, une euphorie et la suppression de certains blocages ou interdits dans les relations avec les autres.
L'ecstasy ressemble aussi à la sérotonine, mais, à la différence du LSD, il ne se fixe pas sur les récepteurs post-synaptiques mais sur des canaux du neurone présynaptique qui recapturent la sérotonine. Ainsi, la sérotonine reste présente plus longtemps dans la fente synaptique et son action s'en trouve augmentée.
Cliquer ici pour utiliser une animation sur le fonctionnement de l'ecstasy
Complète ton schéma en représentant la recapture de la sérotonine sur le schéma.Puis clique ici pour découvrir les effets à longs terme de l'utilisation des drogues.
Les effets à moyen et long terme de la consommation de drogues
Retour au début
Page précédente
Le « bad-trip » ou « mauvais voyage », dès la première prise: Outre des hallucinations visuelles (visions de cauchemar) et/ou auditives violentes, le bad-trip se manifeste lors de la descente (lorsque l’effet du produit se dissipe). Il se caractérise par des vomissements, des tremblements, des sueurs, une augmentation soudaine du rythme cardiaque, une pâleur, une forte montée d'angoisse, des crises de phobie ou de panique etc. Dans la panique générée par son état, l'individu peut devenir violent envers lui-même ou envers les autres. Le « flash-back » ou syndrome post hallucinatoire persistant Dans certains cas les drogues hallucinogènes se révèlent suffisamment traumatisantes pour que l'effet de bad-trip persiste plusieurs mois après l'effet de la prise de drogue. Le sujet revit, ponctuellement longtemps après la prise, l’état généré par la consommation de drogue. L'état dépressif qui en résulte peut conduire au suicide. Un état de dépendance : Une dépendance psychologique s’installe: le sujet ressent le besoin irrépressible de retrouver l’état induit par la drogue. La sérotonine étant produite en plus petite quantité, le sujet éprouve le besoin d’en consommer un dérivé, la drogue.
En France, actuellement, le LSD comme l'ecstasy sont interdits, du fait de leur dangerosité pour le système nerveux. Leur détention, leur consommation et leur fabrication est punie d'emprisonnement.